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Les trois principales sources d'émission
En analysant l’empreinte carbone de l’ICHEC, trois catégories se distinguent très nettement par leur contribution :
Mobilité – 84,8 % des émissions (3 235 tCO₂e)
La mobilité constitue de loin le principal poste d’émissions. Elle est essentiellement liée aux déplacements des étudiant·es, notamment leurs trajets pendulaires quotidiens.
À elle seule, la voiture utilisée par les étudiant·es pour venir sur les campus représente près de 50 % du total des émissions (soit 1 895 tCO₂e).
Consommation d’énergie – 6,5 % (248 tCO₂e)
Ce poste est principalement lié à l’utilisation de gaz naturel pour le chauffage sur les campus. L’électricité représente une part complémentaire.
Des efforts notables ont déjà été réalisés ces dernières années pour réduire l’empreinte énergétique d’ICHEC, notamment via des ajustements techniques et de consommation.
Achats de biens et services – 4,8 % (183 tCO₂e)
Les émissions liées aux services d’entretien des infrastructures (maintenance technique, nettoyage, etc.) sont les plus importantes de cette catégorie, représentant près de 3 % des émissions totales.
Viennent ensuite les achats de consommables (papier, fournitures) et l’alimentation (notamment les produits vendus à la cafétéria).
Et maintenant ?
Ce premier bilan constitue une étape clé pour l’ICHEC. Il nous fournit une base de référence solide pour orienter nos futures actions de réduction de l’empreinte carbone, en nous concentrant sur les postes les plus émetteurs.
Parmi les premières pistes envisagées, la sensibilisation des étudiant·es à l’impact de leur mobilité sera renforcée dès le début de l’année académique 2025-2026. Ce travail d’information contribuera à encourager des choix de transport plus durables.
Les résultats du bilan viendront également alimenter notre stratégie de durabilité, en nous invitant à réinterroger certaines actions existantes et à affiner nos priorités pour les années à venir.
Et ensuite ?
Un prochain bilan carbone est prévu d’ici deux ans. Il aura pour objectif prioritaire d’améliorer la qualité des données collectées. Il permettra également de mesurer l’évolution de notre empreinte, d’évaluer l’efficacité des actions engagées et d’ajuster nos priorités en conséquence.